Posté par Yann Essabe, le 3 novembre 2025
C’est sur sa page Facebook que le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a réagi avec fermeté face à la prolifération des actes d’agressions caractérisées des élèves vis-à-vis des autres dans les établissements scolaires et en appelle désormais à une tolérance zéro à l’égard des auteurs.
Par Yann Essabe
« Il faut rétablir l’ordre (…) C’est inacceptable ! » C’est avec gravité que le chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, a, le mardi 27 octobre 2025, marqué son indignation sur sa page Facebook face aux actes de violences devenus récurrents en milieu scolaire. Cette sortie de la plus haute autorité du pays survient à la suite de « l’affaire Warren Loundou », du nom de la victime, un jeune élève du lycée privé René Descartes, âgé de 15 ans et nouvellement bachelier, pris à partie par six de ses camarades.
La scène, d’une barbarie inouïe, a été filmée et postée dans les réseaux sociaux, créant émoi et indignation au sein de la population. Transportée d’urgence à El Rapha, le jeune homme a eu plusieurs commotions cérébrales et faciales, avec des fractures au nez et à la mâchoire, ainsi qu'un déboîtement des os de la face, ayant nécessité une lourde opération. Dans son message empreint de fermeté, Brice Clotaire Oligui Nguema appelle à sauver l’école afin qu’elle redevienne « un lieu de savoir, de respect et d’épanouissement où chaque jeune peut apprendre en sécurité et dans la sérénité ».
Pour atteindre ce retour aux fondamentaux de l’école, le chef de l’État a instruit le ministre de l’Education à « agir avec fermeté » avec un retour « de l’ordre et la discipline dans tous les établissements». Il a instruit la « tolérance zéro pour les violences ». Ce fut ensuite aux autorités judiciaires d'être interpellées par le Président de la République. Il leur a demandé de faire preuve de la plus grande fermeté. Ainsi, six des sept suspects ont été placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Gros Bouquet, jeudi 30 octobre.
Cette incarcération est une preuve du sérieux de cette justice réclamée par la famille de la victime ainsi que la population au moment ou des démarches auraient été engagées par les familles des agresseurs afin que leurs enfants échappent à la justice. Informé, le tribunal de première instance de Libreville a suspendu pour trois mois et dessaisi du dossier, la juge d'instruction Leïla Ndondo Ngossa.
Gageons que cette fermeté des hautes autorités aura un effet dissuasif sur les élèves, au moment ou une autre agression est annoncée du coté du lycée Léon Mba. Un élève aurait reçu trois coups de ciseaux assénés par son camarade du même établissement.
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03/11/2025 à 19:31
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